mercredi 4 novembre 2009

Une bombe qui transforme



Gaëtan Tarantino nous a été présenté par An, notre nouvelle amie d'une immense générosité qui travaille aussi dans le mileu sociale, avec la mère de Jean-François, preneur de son de l'IAD sur notre projet.

Son histoire est bien simple: il a toujours voulu écrire son nom sur les murs. Voilà. Pourtant ses graffitis lui ont apporté beaucoup de problèmes dans sa jeunesse: Il était considéré vandale et a même été condamné à un an de prison à cause de ses nombreuses "interventions visuelles urbaines illègales".


"Je ne trouvais pas ça normale de faire de la prison pour dessiner", nous dit-il. Il s'est donc proposé de se libérer. Il a préparé son dossier, et après une lutte acharnée, a réussi à se faire pardoner par le Roi! Son histoire a été une bombe pour les médias locaux, et ceci lui a servi pour transformer la perception des graffiteurs et bâtir des projets culturels qui illuminent aujourd'hui des murs à Bruxelles, gérés par la ASBL qu'il a créé.

Aujourd'hui, après plusieurs années de perséverence et quand il vient d'acceuillir deux jumelles, Tarantino nous montre avec fierté les résultats de sa gestion dans les espaces qu'il a rèussi à ouvrir. Une station du Tram au complet graffitée par des artistes urbains, un hangar de 5000 mètres carrés cédé pour developper des activités avec les jeunes.


Dans sa révolution personelle, il a réussi à transformer son addiction à la bombe, en passion et bombe de transformation pour les jeunes de la communauté bruxelloise.

Elecsolutions



Si jamais vous avez un doute ou une question concernant les strégies d'épargnement d'ènergie, n'hesitez pas à écrire à Elecsolutions. Nicolas se promène dans les rues de Bruxelles et fait de la pédagogie environnementale, parcequ'il pense que l'ignorance généralisée est inacceptable. Il a bien amménagé son Transporteur pour capter l'énergie solaire, charger les batteries du véhicule et faire bouillir de temps en temps de l'eau pour un bon thé.


J'ai croisé Nicolas au marché d'Anderlecht, il s'est tout de suite ouvert à mes questions et j'ai vite compris que sa mémoire et sa connaissance des enjeux environnementaux dépassent de loin les miennes. Tout en ayant une vie complètement en dehors du système, il espère que les messages qu'il enregistre dans son magnètophone, alimenté par le soleil, rayoneront bientôt, puisque c'est urgent.

Sur le quai

Le rytme des dimanches, ça parle beaucoup de chaque ville. À Bruxelles, le jam de danse contact nous ammène ensuite au SQAT ce dimanche là. Sébastien, un des danseurs, nous parle d'une table d'hôte, un squat au bord du quai. Nous-y arrivons, il s'agit bien du même quai dans lequel nous avions rencontré l'arc-en-ciel. Un groupe de jeunes s'est appropié de cet endroit de trois étages, l'ont réparé et maintenant font des recontres culturelles, des concerts et des repas entre les collaborateurs et les artistes.


Pour une première bière, la chargée du bar m'explique qu'ils prefèrent distribuer Zinne Bir, une bière équitable et locale, pour faire face au marché des grandes bières comme Jupiler.

Après la bouffe, nore meilleure et moins chère depuis notre arrivée, le concert commence. Un mèlange de hip-hop et hard core industriel en anglais, par un groupe musiciens arrivés de la Suisse. Nous apprécions bien l'ambiance décontractée et les rythmes nouveaux. Encore une trace de la rivière cachée.